Comment bien choisir son terminal de paiement
Ce guide vous montre le fonctionnement réel d’un terminal de paiement (du tap à l’autorisation), ce que vos clients vivent au comptoir, et tout ce que vous devez mettre en place : contrat monétique, commissions, connectivité (Ethernet/Wi-Fi/4G), intégration à la caisse, sécurité EMV/PCI.
On compare les modèles (fixe, portable, mobile, mPOS, Android, softPOS) et on vous donne une check-list pour choisir vite, sans surpayer.
À la fin, vous repartez avec une recommandation concrète et la possibilité de comparer les offres selon votre volume et votre secteur.
Comment choisir son terminal de paiement
Voici les critères essentiels pour sélectionner un terminal de paiement fiable, performant et rentable.
Les critères à prendre en compte
Connectivité : Wi-Fi, réseau mobile (SIM 3G/4G) ou Bluetooth via smartphone selon votre mobilité. Idéalement, prévoyez un secours 4G si le Wi-Fi n’est pas parfaitement stable.
Fonctionnalités : tickets de caisse, pourboires, division d’addition, paiement en plusieurs fois, automatisation comptable, intégrations logicielles via API.
Frais et commissions : certains coûtent peu à l’achat, mais appliquent souvent des commissions > 1% (pertinent pour petits volumes). Les locations bancaires (~30 €/mois) affichent des commissions < 1%, intéressantes dès que le volume augmente. Comparez toujours le coût total sur 24–36 mois.
Délais de paiement : versements généralement entre 24 et 72 h selon la banque, le jour de virement, le type de carte et vos paramètres de contrat.
Compatibilité moyens de paiement : CB, Visa, Mastercard, Amex, titres restaurant, UnionPay, portefeuilles Apple Pay/Google Pay selon votre clientèle locale ou internationale.
Assurance et maintenance : vérifiez la garantie, l’échange rapide en cas de panne/casse (idéalement J+1) et la disponibilité des pièces (imprimante, batterie).
Service client : support réactif et compétent, horaires étendus (soirs/week-ends pour la restauration).
Terminal de paiement - TPE fixe - Mobile ou au comptoir ?
Pour un commerçant, le bon terminal de paiement dépend d’abord d’où se passe l’encaissement (au comptoir, en salle, en terrasse, en déplacement), de la qualité du réseau disponible (Ethernet, Wi-Fi, 4G) et de votre besoin d’intégration à la caisse. Pensez aussi à l’expérience client (rapidité, sans contact), à l’autonomie si vous bougez, et au support en cas de panne.
Si vous encaissez surtout au comptoir, la stabilité d’un TPE fixe sur Ethernet fait la différence.
Si vous servez à table ou devez fluidifier une file, un TPE portable Wi-Fi/4G est plus efficace.
Si vous intervenez en mobilité (livraison, marché, domicile), privilégiez un TPE mobile.
Besoin d’aide pour choisir un TPE adapté à votre activité ? Un expert vous recontacte gratuitement.
Choisir l’offre monétique adaptée
Avant même de choisir le modèle de terminal de paiement, décidez qui encaissera vos transactions : votre banque (contrat acquéreur) ou un prestataire de paiement.
Meilleurs TPE
Si vous souhaitez aller plus loin sur les modèles et les marques, notre équipe a rédigé un comparatif des meilleurs TPE pour vous aider à y voir plus clair.
Vous êtes un peu perdu parmi toutes ces offres, c’est normal, pas d’inquiétude.
Et si vous avez besoin d’être accompagné, un conseiller peut vous aider gratuitement à faire votre choix.
Qu’est-ce qu’un terminal de paiement électronique
Un terminal de paiement électronique (TPE) est un équipement (matériel ou logiciel) qui permet au commerçant d’encaisser des paiements par carte et sans contact en toute sécurité. Concrètement, le client insère sa carte, l’approche en NFC ou l’utilise via un portefeuille mobile.
Le terminal lit les données, interroge la banque pour obtenir l’autorisation, affiche le résultat, émet un reçu le cas échéant et enregistre l’opération dans votre journal de caisse. Les transactions sont ensuite regroupées et transmises à votre banque selon la configuration du magasin (souvent en fin de journée).
Les types de communication d’un TPE
La fiabilité et la vitesse de votre terminal de paiement électronique dépendent directement de son mode de connexion. Trois familles coexistent : IP (Ethernet/Wi-Fi), RTC (ligne analogique) et mobile (3G/4G).
Communication IP (Ethernet / Wi-Fi)
Le TPE utilise la connexion internet fixe de votre boutique via un câble RJ45 ou le Wi-Fi. C’est la solution la plus rapide et la plus stable pour un usage sédentaire (boutiques, restaurants, pharmacies). Les échanges avec la banque transitent par internet et l’autorisation s’obtient en général en quelques secondes (environ 3 à 5 s), avec une latence faible et régulière. En fixe, privilégiez l’Ethernet, gardez le Wi-Fi en relais si vous devez vous déplacer légèrement autour du comptoir.
Communication RTC (Réseau téléphonique commuté)
Le TPE se connecte à une ligne analogique classique. Historiquement très stable, ce mode est plus lent et de moins en moins utilisé, la fermeture progressive du réseau cuivre entraînant son déclin. Il reste pertinent en secours lorsqu’aucune connectivité internet n’est disponible ou lors d’une panne prolongée, mais n’est plus recommandé comme solution principale dans un commerce actif.
Communication mobile 3G/4G (incluant GPRS)
Le TPE intègre une carte SIM et s’appuie sur les réseaux mobiles, ce qui le rend adapté aux professionnels itinérants (marchés, livraison, interventions à domicile). La rapidité dépend de la couverture locale : en 4G, l’expérience est proche de l’IP ; en 3G ou GPRS, la transmission est plus variable et peut rallonger le temps d’autorisation. Un terminal 4G/3G est rétro-compatible avec les réseaux inférieurs (2G/GPRS), alors qu’un TPE limité au GPRS ne bénéficiera pas des débits 3G/4G.
Fonctionnement d’un terminal de paiement étape par étape
Du contrat monétique à la réception des fonds sur votre compte, le TPE orchestre une série d’actions techniques (lecture de la carte, autorisation bancaire, enregistrement, télécollecte) en quelques secondes.
Étape 1 - Signer le contrat monétique (banque ou prestataire agréé)
Pour accepter les cartes, le commerçant doit conclure un contrat monétique avec sa banque (acquéreur) ou un prestataire agréé. Ce contrat fixe les conditions de traitement (cartes acceptées, proximité/sans contact, éventuelle VAD), les commissions et les règles de règlement. À l’issue, vous obtenez votre carte de domiciliation (ou identifiants MID/TID) permettant de paramétrer le TPE afin que les encaissements soient versés sur votre compte pro. Un contrat/une activation est nécessaire pour chaque mode de paiement que vous souhaitez proposer.
Étape 2 - Saisie du montant par le commerçant
Au moment de l’encaissement, vous entrez le montant sur le TPE (ou il remonte automatiquement depuis la caisse intégrée). Le total s’affiche côté client pour validation.
Étape 4 - Vérification et autorisation
Le TPE chiffre les données et se connecte au réseau monétique (IP, 3G/4G, éventuellement RTC) pour demander l’autorisation à la banque émettrice de la carte. Celle-ci vérifie la validité, les plafonds/solde et le risque. La réponse (acceptée/refusée) revient en quelques secondes.
Étape 5 - Saisie du code PIN si nécessaire
Pour les paiements à la puce et, au-delà de certains seuils ou aléas de contrôle en sans contact, le client compose son code PIN. Pour de petits montants en NFC, l’étape peut être dispensée.
Étape 6 - Confirmation de la transaction
Si l’autorisation est positive, la vente est validée. Le TPE affiche la confirmation et peut imprimer un ticket ou l’envoyer par email/SMS. La ligne est enregistrée dans la mémoire du terminal (et dans la caisse si intégrée).
Étape 7 - Télécollecte et remise en banque
Les transactions sont transmises à l’acquéreur en temps réel ou groupées (fin de journée) via la télécollecte. Cette étape déclenche la compensation et le règlement côté banque. Elle peut être automatisée selon votre configuration.
Étape 8 - Réception des fonds
Les fonds sont versés sur votre compte professionnel selon les délais contractuels (souvent 24 à 72 h ouvrées). Le relevé monétique permet le rapprochement avec vos tickets et votre comptabilité.
TPE online vs offline
Selon votre environnement réseau et votre tolérance au risque, un terminal peut fonctionner en mode online (autorisation immédiate) ou en mode offline (autorisation différée). L’expérience client reste fluide dans les deux cas, mais la manière dont la transaction est validée et remise en banque diffère.
TPE online
En mode online, chaque paiement est traité en temps réel : le TPE se connecte instantanément à l’acquéreur pour interroger la banque du porteur et recevoir une réponse d’acceptation ou de refus. Cela maximise le contrôle du risque et la fiabilité des encaissements, à condition de disposer d’une connectivité stable (Ethernet, Wi-Fi ou 3G/4G). Ce mode est privilégié dans les environnements à fort débit et à exigence de disponibilité, comme les grandes surfaces ou les stations-service, où la rapidité et la certitude d’encaissement priment.
TPE offline
En mode offline, le terminal enregistre localement les transactions, puis les transmet en différé lors de la télécollecte programmée (souvent la nuit). Cette approche permet de continuer à encaisser en cas de réseau instable ou absent, et reste fréquente chez les petits commerçants. Elle implique cependant un contrôle d’autorisation moins immédiat : la validation bancaire intervient plus tard, ce qui exige de définir des règles prudentes (plafonds, demande de PIN, synchronisations régulières) pour limiter le risque d’impayé.
Besoin d’être conseillé ? Un expert vous aide à choisir la meilleure solution.
Types de transactions prises en charge par un TPE
Un terminal de paiement électronique ne sert pas qu’à encaisser : il gère plusieurs opérations utiles au quotidien du commerce, depuis la vente classique jusqu’au remboursement, avec des règles précises selon votre contrat monétique et votre configuration de caisse.
Débit. C’est l’opération standard : vous encaissez un paiement du client vers votre établissement. Le TPE envoie (ou stocke, selon le mode online/offline) la transaction pour autorisation, puis l’intègre à votre télécollecte en vue du règlement sur votre compte professionnel.
Débit avec autorisation. Vous forcez la vérification auprès de la banque du client même pour de petits montants ou en sans contact. C’est utile quand vous souhaitez réduire le risque (nouvelle clientèle, forte affluence, réseau fluctuant). La contrepartie est un léger allongement du temps d’encaissement, puisqu’une autorisation est systématiquement demandée.
Annulation. Tant qu’une transaction n’a pas été télécollectée, vous pouvez l’annuler depuis le TPE : elle est retirée de la mémoire du terminal et n’est pas remise en banque. Une fois la télécollecte passée, on ne parle plus d’annulation mais de remboursement (voir “Crédit”).
Crédit. Cette opération permet de rembourser un client (mouvement du commerçant vers le client). Elle peut nécessiter des droits spécifiques activés par votre acquéreur et, selon les réglages, la présentation du ticket d’origine. Le remboursement suit alors le circuit bancaire et apparaît sur le relevé du client après traitement.
Quel est le prix d’un terminal de paiement
Le prix d’un terminal de paiement électronique (TPE) en 2025 varie selon le type d’appareil :
Terminal mobile (autonome, avec connexion 3G/4G) : entre 300 € et 700 €
Terminal mobile (autonome, avec connexion 3G/4G) : entre 300 € et 700 €
Terminal mobile (autonome, avec connexion 3G/4G) : entre 300 € et 700 €
Ces prix dépendent aussi des fonctionnalités, comme la présence d’un pinpad ou la possibilité de paiement sans contact, ainsi que de la marque.
Il existe plusieurs centaines de modules logiciels, proposés par les fabricants, pour couvrir l’ensemble des services bancaires disponibles sur le marché.
Besoin d’aide pour choisir un terminal de paiement adapté à vos besoins ? Un conseiller vous accompagne gratuitement.
FAQ
Quel est le terminal de paiement le plus avantageux ?
Il n’existe pas de “meilleur” TPE pour tout le monde : le plus avantageux est celui qui minimise votre coût total (matériel, commissions, services) tout en couvrant vos usages (mobilité, intégration caisse, moyens de paiement, délais de versement).
Quel est le TPE avec le moins de frais ?
Ça dépend surtout de votre volume et du fait que vous acceptiez (ou non) un abonnement mensuel.
Sans abonnement, Square affiche en France un taux fixe en magasin généralement plus bas que ses rivaux grand public (≈1,65 %), quand SumUp et Zettle (PayPal) tournent le plus souvent autour de 1,75 %.
Qonto peut être très compétitif (dès 0,8 % sur cartes européennes avec certains plans), intéressant si vous voulez l’intégration au compte pro et des versements rapides.
Est-ce qu'un particulier peut avoir un terminal de paiement ?
Un particulier ne peut pas légalement obtenir ni utiliser un terminal de paiement électronique (TPE) en France sans avoir un statut professionnel, c’est-à-dire sans détenir un numéro SIRET et un compte bancaire professionnel.
L'utilisation des TPE est réservée aux commerçants, micro-entrepreneurs, professions libérales, associations enregistrées, et autres entités légales qui disposent de ces identifiants et comptes spécifiques.
Quel TPE sans abonnement ?
Si vous ne voulez aucun frais mensuel, tournez-vous vers les solutions “à l’usage” : SumUp, Zettle (PayPal), Square et Smile&Pay (offre Standard) fonctionnent sans abonnement fixe et prélèvent uniquement une commission par transaction, c’est parfait quand le volume est faible ou irrégulier.
Les terminaux de paiement sont des outils essentiels pour encaisser facilement les paiements par carte.
Bien choisir son TPE permet d’optimiser l’expérience client et la gestion de votre activité.Vous souhaitez investir dans un TPE, mais ne savez pas lequel choisir ? Contactez-nous : un expert vous recontactera gratuitement pour vous conseiller.
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